Venez vous relaxer dans le petit salon DADA&CHILL avec Charlotte et Gaëlle !
Au programme : des plaids, des coussins et surtout, des mots pour vous débarrasser de vos maux.
Un canapé vous attend, autant prendre le temps !
Notre travail consiste en une discussion improvisée créée à partir de mots, ou encore de phrases imposées. Le sujet abordé est celui de la surinformation. En effet, quand nous avons réfléchi à ce projet, on a remarqué que dans la vie quotidienne nous sommes “abrutis” par les informations, les magazines, les publicités ou encore la télévision. Les mots que l’on pioche viennent des titres des articles de Le Monde de la rubrique Culture.
Chacun fait sa propre interprétation de ce qu’il a vu ou entendu, dans une société qui prône des points de vue et opinions multiples et où chacun se permet dès lors de donner son avis.
Notre performance met alors en lumière une problématique qui est la suivante : en quoi notre quotidien et nos discussions quotidiennes font-ils de nous des acteurs d’une pièce de théâtre absurde ?
Parmi nos inspirations, on retrouve Allan Kaprow et son travail sur la banalité dans la performance. Ionesco et La Cantatrice Chauve est une pièce dont la première scène de l’acte I nous a aussi inspiré. Les théories philosophiques de Platon peuvent aussi être interrogées dans notre performance. Des artistes Fluxus tels que Ben Vautier et Maciunas sont aussi des figures qui, par leur travaux, nous ont permis de penser notre performance. Enfin, et surtout, au centre, le mouvement Dada, éponyme de notre performance, est véritablement notre inspiration première.
Notre performance porte sur l’absurdité de l’homme face aux informations qu’il reçoit. En faisant passer ce message à travers un élément de la vie quotidienne qu’est la discussion, nous nous rendons compte que nous jouons tous un rôle d’acteur avec une vision et une interprétation différentes, des informations qui ne font que contribuer à la confusion commune, au brouhaha des débats. Alors que parfois un silence est bien plus assourdissant que de grands discours.
Notre performance à quelque chose de très trivial par son côté absurde et son côté "vie quotidienne", celui de la banalité. Cela pourrait rappeler En attendant Godot de Beckett où rien ne se passe, les discussions par leurs dimensions stériles ne menant à rien.