Peinture textile évoque les différents supports de l’art, ici le corps est le chevalet, la toile est le vêtement. Se pose aussi la question de la réception de la performance, la toile va se créer et évoluer en fonction des sentiments du public, de leur manière de recevoir l’oeuvre. Le public doit alors faire un choix spontanément et donc être capable reconnaitre ses sentiments et de les assumer en appliquant la peinture directement sur cette toile peu commune qu’est mon corps.

Peinture textile se nourrit de plusieurs influences, ainsi Orlan, le Gùtai, Baudelaire ou encore Sartre. L’idée principale est de recentrer le spectateur a se recentrer sur lui même, à réfléchir sur la place des émotions dans sa vie. L’art provoque forcément des sentiments forts, passionnels cependant nombre d’autre expérience dans la vie peuvent provoquer des émotions similaires. Prenons nous le temps de les analyser? De les comprendre? En les comprenants en prenant du temps pour les décomposer on peut imaginer que le passé prend plus de sens, plus de logique. Alors les émotions qui nous traversent , qui nous rongent parfois même pourront plus facilement être appréhender jusque’à en tirer beaucoup d’avantages et a vivre plus pleinement. Alors, cette oeuvre est un hymne à la vie, à la couleur et à toutes les émotions qui construisent l’être humain.